ère-adulte

Vitrine d'idées et de mots avec ou sans intérêt esthético-lymphatique.

posté le 05-09-2009 à 17:32:37

Seul

<!-- @page { size: 21cm 29.7cm; margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } -->

        Je suis seul dans ma chambre. Les gens autour de moi parlent, sans moi. Séparé d’un simple mur de ma pièce, mes voisines parlent comme si je n’existais pas. Dehors, en marchant sans doute sur un trottoir légèrement en contrabas, sec et sûr, des dames dont la voix me fait penser qu’elles sont agées parlent avec agitation.

       Pendant ce temps je divague en esprit sur mon lit de célibataire et j’écoute les sons de la vie, forcément extérieurs, externes à mon existence, étranges et étrangèrs.

       J’imagine des sequences de vie, des gens qui s’entrechoquent pour en faire des bouts d’histoire inscrit sur mon clavier puis méticuleusement enregistrés sur mon ordinateur, et ordiairement voué à l’oubli, même au mien. J’éguise, du moins je tente d’éguiser ma sensibilité dans le silence. De mettre quelques choses: morceaux d'émotions, images volées de la vie des autres, en ordre. J'aimerais pouvoir rationaliser mon imagination que je juge correcte afin de la fructifier. Mon oeuvre future pourrait être comme ma consolation. Consolation d'une vie de tristesse.

 


 
 
posté le 19-04-2009 à 23:11:15

Le désir chez Hobbes

...des textes assez merveilleux

 

« Celui dont les désirs ont atteint leur terme ne peut pas davantage vivre que celui chez qui les sensations et les imaginations sont arrêtés. La félicité est une continuelle marche en avant du désir, d'un objet à un autre, la saisie du premier n'étant encore que la route qui mène au second. La cause en est que l'objet du désir de l'homme n'est pas de jouir une seule fois et pendant un seul instant, mais de rendre à jamais sûre la route de son futur désir. Aussi les actions volontaires et les inclinations de tous les hommes ne tendent-elles pas seulement à leur procurer, mais aussi à leur assurer une vie satisfaisante »

 

« Ainsi, je mets au premier rang, à titre d'inclination générale de toute l'humanité, un désir perpétuel et sans trêve d'acquérir pouvoir après pouvoir, désir qui ne cesse qu'à la mort. La cause (n')en est...plutôt qu'on ne peut pas rendre sûrs, sinon en en acquérant davantage, le pouvoir et les moyens dont dépend le bien-être qu'on possède présentement. »

 

 

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article