Non!
Pourquoi viens tu me toucher l’épaule, me sortant ainsi de mes pensées. J’étais si bien, dans le cocon abrité des intempéries extérieures. Certes, j’ai bien du plaisir à communiquer, ça commençait à faire long: un mois. Mais pourquoi diable, je ne sais pas quoi te dire Jeanne, quand tu viens m’interpeller au Supermarché, pesant les pommes, venant me faire oublier qu‘il faut que je triche pour gagner quelques centimes!
Et tu sais -cruelle- me le faire remarquer. Tu parles, disant de la merde, afin d’éviter le silence, si gênant quand on est deux.
Deux, je hais ce chiffre, à la folie.
Pourtant jamais je ne pourrais faire l’amour à trois moi qui ne sais pas faire l’amour ni à deux, ni même seul. Ca part toujours beaucoup trop vite…ou ça ne part pas. Qu’ai-je fais donc pour que les dieux me détestent à ce point? Allons plutôt dormir!